Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
(© Pierre Nouvelle).
Avec entre 6 000 (selon la police) et 10 000 personnes (selon les syndicats), le défilé du 1er mai 2025 à Lyon (Rhône) a été loin d’être ridicule. Des manifestant.e.s de tous âges ont parcouru le cours Gambetta et le quai du Rhône. Partis à 10h30 de station de métro Garibaldi, ils ont atteint la place Jean Macé deux heures plus tard, ralentis par les gaz lacrymogènes émis par les forces de l’ordre à l’encontre d’un petit groupe de black-blocs Échos de la fête internationale des travailleuses et travailleurs vécue entre Rhône et Saône, avec interviewes de participant.e.s.
(© Pierre Nouvelle).
Il y avait des jeunes, des parents avec leurs progénitures, des slogans, des chants et une fanfare… Autant dire que l’ambiance était bon enfant…
Au nombre des manifestants.e.s et présents en nombre : des adhérents de la CGT, tel Emmanuel, salarié dans le secteur de l’énergie électrique. Pour lui, avec le contexte national comme international, la lutte est nécessaire, sur le plan syndical comme politique…
Quand on adhère à un syndicat appelé solidaires, être présent dans le cortège du 1er mai est une chose naturelle. C’est ce que confirme Fred, enseignante et militante de Sud-Education.
Comme certains syndicats lyonnais CFDT, l’Union départementale Force ouvrière du Rhône s’est ralliée à la manifestation. La situation l’exige, estime Géraldine, infirmière, tout juste descendue de la mairie de Lyon 4e, sur le plateau de la Croix-Rousse, où était rendu un hommage habituel aux révoltes des Canuts.
Professeur de collège et adhérent de la Fédération syndicale unitaire (FSU), Amiel mise beaucoup sur la transmission de la mémoire du mouvement ouvrier.
(à suivre)
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1er mai 2025 (4) : Avec la CFDT, à Lyon, l’importance de conserver la mémoire